TANG
Né en 1972, j’ai passé mon enfance à dessiner et à courir campagne et bois dans un paysage de collines bordées à l’Est par des falaises de calcaires.
C’est en 2002 que j’ai troqué la souris de graphiste pour le pinceau. Depuis j’explore des manières picturales de m’exprimer et de présenter à autrui ma subjectivité.
EDA (branche en japonais)
Le plus ancien de mes sujets, là où s’enracine ma peinture.
Des portraits botaniques aux palettes complexes qui évoluent au fil du temps et dans l’espace de la toile.
Floue, détaillée, tout à la fois libre et onirique, la nature y tournoie avant d’exploser en couleurs multiples.
BARAQUE
Commencée en 2021, cette baraque rustique d’un Sud indéterminé est construite depuis toujours dans les sombres et clairs d’un paysage mental et narratif.
Ici, les façades sont des falaises où glissent les lumières. Le souffle du vent est noir, le silence est chaud.
BIG PLANT
Une proposition graphique. De grosses plantes grasses ou imaginaires se déploient en nuances blanches et lourds pétales enveloppants d’oblongues graines.
Un art appliqué, imprimé, voire textile autant que peint.
Chez Tang, la peinture est foisonnante, inventive, délicate, graphique, merveilleuse. Ses Eda, bonsaïs éclatants, font la part belle à la couleur et chantent une nature inspirée et réinventée.
Chose rare, l’artiste s’autorise tout et explore des thèmes variés avec un style très personnel : plantes, natures mortes, baraques, nus, fresques et créations hybrides à quatre mains, qui sont la preuve de sa liberté totale et de son identité très affirmée d’artiste libre et plein de (bonnes) surprises.
Evelyne Lair